une corne de rhino

Je suis convaincu que la voiture en région parisienne peut avantageusement être remplacée par les transports en communs...(sans parler de paris intramuros...). Et certaines circonstances me donnent parfois raison :

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Tout commence par un coup de sac à main en pleine figure...
Une voix fluette, mais suave, bredouille quelques mots d'excuse ; pas facile de trouver une place libre.. Les regards se croisent, un petit sourire accuse reception du court echange.
Le sac à main n'était qu'une entrée en matiere ; apres quelques instants, mon tibia est gratifié d'un généreux coup de pied qui me fait lever les yeux, et croiser à nouveau ceux de ma voisine. L'objet du délit ? un croisement de jambe malheureux a projeté la pointe de sa botte contre ma jambe... une botte délicate, au talon fin et droit, qui épouse le galbe de sa jambe jusqu'au genou, où la cuisse prend le relais avec sa gaine de lycra noir.
Coup de frein.
Le livre tombe et une main parfaitement manucurée se lance à sa poursuite....
je leve les yeux pour apercevoir un coin de paradis : le décolleté ravageur de son chemisier immaculé ne cachait rien de sa poitrine aggressive, ferme et dorée.
Désolée... décidément, je vous en veux!
Ce n'est rien, vraiment...
tout le plaisir était pour moi...

En me rasant ce matin, j'avais une sale tete... Enfin, c'était moi, ou l'ennemi dans la glace, dont le regard me glace...(Merci Alain Chamfort...), ...
Du fait, je me suis demandé qui regardait qui (oui, je sais, mais Lundi matin, c'est jamais tres bon...) d'où ceci :

u can shoot me in the legs
u can try to make me beg
u can tie me to the bed
Or put a bullet in my head

U can try to freak me out
U can yeal and scream an shout
Everything u do i'll do
U'll find i'm as strong as you

But i'm still there anyway
Every moment, every day
In each and every reflection
Through happiness and deception
Here i am, behind the mirror